Eïnothérapie

Continuant l’approche de l’hypnose initiée par François Roustang, Bernard Sensfelder a développé l’eïnothérapie en s’appuyant sur les neurosciences et le Zen. Formé à l’eïnothérapie auprès de Bernard Sensfelder, je participe à son développement en tant que praticien et formateur. J’y combine des éléments issus de ma pratique de la médecine traditionnelle chinoise et du Qigong.

En eïnothérapie, nous n’aidons pas la personne à devenir qui elle souhaite, nous créons les conditions pour qu’elle vive plus librement, en toute simplicité. Loin des promesses d’un développement personnel, nous ne faisons que retirer.

Retirer les peurs, enlever les culpabilités, qui nous empêchent de nous épanouir au quotidien et qui génèrent de mal-être, du stress, de l’anxiété, de la dépression.

Dissoudre les traces de nos histoires qui marquent un arrêt dans la circulation de la vie, et génèrent des comportements compulsifs, répétitifs, inadaptés.

Permettre aux blocages qui créent le mal être de se dissiper, qu’ils soient liés à une image de soi, un traumatisme, une tension dans le corps, etc.

Pour cela, il faut « laisser faire le corps » et autoriser le mental à « ne rien faire », « se laisser installer confortablement dans… », « être le témoin curieux de ce qui se fait sans son intervention ».

Bien souvent, il suffira que la personne se laisse confortablement installer dans l’image négative qu’elle a d’elle même ou dans la peur qui l’envahit pour que, sans rien faire, le blocage se lève.

D’autres fois, encore, le patient se verra invité à laisser une émotion venir, à se centrer dessus, sans rien faire. L’objectif sera d’apprendre au patient d’arrêter de s’occuper de ce qu’il pense pour uniquement s’occuper de ce qu’il ressent. Lorsqu’il sera installé dans son ressenti, il le laissera aller son chemin, sans intervenir, jusqu’à se sentir confortable.